La soledad Natalio GRUESO

Presses de la cité, 1er septembre 2016
Traduit par Santiago Artozqui

Une aventure débordant d'imagination où se rejoignent le désir, la gratitude, la justice et les rêves.
Bruno Labastide est venu s'installer à Venise, dans le quartier de Dorsoduro, au terme d'une vie bien remplie durant laquelle il n'a cessé de voyager. Cela fait bien un an qu'il y réside lorsque, un jour, il voit une jeune Japonaise d'une beauté stupéfiante passer devant le café où il a ses habitudes. C'est le coup de foudre. Mais cette dernière, Keiko, ne lui concédera une nuit d'amour que s'il parvient à l'émouvoir avec un poème ou une histoire... Mais par laquelle commencer ?
 Ancien administrateur des théâtres municipaux de Madrid, l'Espagnol Natalio Grueso a décidé de se consacrer pleinement à l'écriture après la parution de La Soledad, son premier roman.
Mon petit mot
 Un roman choisi pour sa couverture!
La photo m'a intriguée, la mention de "Venise" a achevé de me convaincre de le lire, et j'ai fort bien fait!
Il s'agit pour l'instant du plus atypique de ceux que j'ai lu de cette rentrée littéraire, une allure des Milles et unes nuits :  pour la quête d'une seule nuit d'amour, il s'agit cette fois de composer l'histoire qui en sera le sésame d'entrée... 
Plusieurs récits s'enchaînent alors, on a parfois l'impression d'être dans un recueil de nouvelles, de perdre le fil du récit principal, mais il y a toujours un élément, un personnage, un sentiment pour lier les différentes histoires unes aux autres. 
La construction est surprenante, on voyage aux quatre coins du monde, de l'Argentine à la Russie, on rencontre une multitude de personnages et de situations, certaines très touchantes, du prescripteur de livres au commentateur sportif qui offre un magnifique cadeau à des grands-pères, du chasseur de rêves au taxeur de mots (une réflexion très inquiétante d'ailleurs, peut-être le passage que je retiendrais le plus avec la retransmission émouvante du match de foot) , pour ne citer que ceux qui m'ont le plus "parlé", on oscille entre poésie et philosophie, sourires et émotions, humanité et tendresse.
Certaines parties m'ont séduite davantage que d'autres, mais une chose est certaine, on ne se sent jamais seul en compagnie de ces personnages! 


Merci aux Presses de la Cité pour cette belle découverte! Une belle rentrée littéraire!




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